« Les années Unaza », évoque l'Université Congolaise sous le signe de l'Université Nationale du Zaïre de 1971 à 1981. Cet ouvrage à deux volumes est présenté sous forme d’un recueil de témoignages des étudiants ainsi que des professeurs qui ont vécu ce processus. Une expérience originale de regroupement en un seul ensemble des trois universités existantes. Les facultés, après leur fusion, furent spécialisées géographiquement dans le campus de Kinshasa, Kisangani, et de Lubumbashi. A cette université unifiée fut également insérée la trentaine des instituts supérieurs pédagogiques, artistiques et techniques. L’objectif de cette reforme a été le contrôle de ces établissements par un pouvoir qui faisait ses premières armes dans la dictature.
Mais elle a aussi hâté l'africanisation du Corps enseignant et permis d’imposer une sourdine à la guerre des diplômes.

Complétés par des documents originaux, « les Années Unaza » restituent l'ensemble de l'histoire de l'Université au Congo par le succès de ces trajectoires. Le rôle que cette université a joué au sein de la société congolaise, dans le domaine de formation, de recherche et de service de la société.

Par contre, « Que viennent le temps des chenilles », un recueil des poèmes, esquisse un champs sémantique dont les dénominateurs sont amitié, hospitalité, fraternité. Ici, le poète en tant qu’homme qui anticipe le temps, évoque « le temps des chenilles », comme une période de moisson abondante. Après la pluie vient le beau temps dit-on, la formule oratoire utilisée dans la poésie présente des personnes qui, par des prières, implorent au tout puissant des moments de rafraichissement à la suite d’une succession d’événements malheureux.

Isidore Ndaywel é ziem, historien et professeur ordinaire émérite à la faculté des lettres et sciences humaines de l’université de Kinshasa est Directeur d’études associé a l’EHESS à paris et membre correspondant de l’Académie Royale des Sciences d’outre-mer à Bruxelles.

Cathy Ibandula/MMC


(CI/Yes)