A l’exemple de la 2ème République où la Commission nationale de censure prenait vraiment des décisions plausibles pour remettre les auteurs-compositeurs à leurs places et qui récidivaient étaient sans autre forme de procès, le cas de Franco Luambo Makiadi, Koffi Olomide, Nyoka Longo qui, sans ménagement avaient séjourné à la Prison centrale de Makala, ceux qui ont pris les commandes de la Commission nationale de censure ont semblé plonger dans une léthargie laissant couler sur la place publique des œuvres immorales et pleines d’insanités.

C’était donc devenu le coffret d’appoint pour de nombreux compositeurs des œuvres phonographiques qui ne poussaient pas loin leurs écritures, se contentant de publier des chansons pleines de bêtises. Ainsi, la Commission nationale de censure, grâce à la nouvelle équipe en place vient de prendre une décision salutaire. Celle de ne jamais autoriser la publication des œuvres immorales. C’est dans cet ordre d’idées qu’elle vient de mettre la main sur l’artiste- musicien Robinho Mundibu, interdisant de fait la publication et la diffusion de sa chanson « Misu na misu » ainsi que de la danse « Okamata ngai, kotisa bimisa ».

Il est donc sévèrement interdit à tous ls tenants des dancings, bars ainsi que les maisons de vente de disque disséminées à travers le pays à respecter la loi sous peine d’en connaître la rigueur. Après Robinho Mundibu d’autres vont suivre. Car trop c’est trop !

Kingunza Kikim Afri/L’Avenir


(BT/GW/Yes)