Pour ce dernier, il n’y a rien à dire ! Ferre Gola continue de tenir les rênes du chant et de la maîtrise vocale. Alain  Mabanckou s’est dit rassuré sur le futur de la rumba congolaise.  « Le concert de Ferré Gola de ce 20 avril a illustré combien cet artiste tient les rênes du chant, de la maîtrise vocale et mérite son statut de dépositaire actuel de la rumba congolaise. J’ai été émerveillé et rassuré sur le futur de notre musique », a-t-il écrit sur sa page Facebook.

Mais l’écrivain ne sait pas uniquement prendre sa plume, il possède également une oreille aiguisée pour détecter des vrais talents dans la sphère de la rumba congolaise. Face au talent de Ferre Gola, Alain Mabanckou ne joue pas l’hypocrite.  « Mon soutien c’est le soutien de la rumba congolaise. Beaucoup de gens pensent que j’ai un soutien unilatéral, d’un côté que Ferre Gola. Non ! J’ai un soutien pour la défense de la rumba congolaise. Et donc quand je sens que ce chanteur fait bien son travail et correspond à mes critères de jugement, j’y vais ! Mais je ne suis pas fermé aux musiques. Je ne suis pas esclave d’un musicien, je suis esclave de la rumba congolaise », a-t-il réagi avant le deuxième jour de spectacle de Ferre Gola à Adidas Arena.

Après cette étape d’Adidas Arena, en France, l’auteur de la chanson « Vita Imana » va encore affronter une autre enceinte fermée. Il est annoncé, en juin prochain, en Suisse, pour une nouvelle production à Genève Arena, qui a une capacité d’accueil de 9.500 places.

Dido Nsapu