La Commission justice et paix de la Cenco(Cejp) organise depuis le mardi 21 mai 2019 les travaux d’évaluation du processus électoral présidentiel, législatif et provincial de 2018 et 2019 en Rdc.

Cadre choisi, le Centre Marie Reine de la paix, à Huilerie /Gombe.

Ouvrant les travaux, le Secrétaire général de la Cenco, l’abbé Donatien N’shole a rappelé que c’est le onzième rapport, dont certains ont été des recommandations en temps réel, que produit la Commission justice et paix Congo pour améliorer le déroulement du processus électoral, la bonne gouvernance et la démocratie.

Les conclusions du rapport final des élections présidentielles, législatives et provinciales en Rdc(2018-2019) passent en revue les observations sur l’administration électorale, la sécurité, l’éducation civique et l’information des électeurs, l’inscription des électeurs dans les centres d’inscription, la réception, traitement et contentieux des candidatures, la campagne électorale, les opérations de vote, l’implication des parties prenantes ou encore les élections des sénateurs et gouverneurs.

Prenant la parole, le président de la Ceni, Corneille Nangaa a précisé qu’après la période de tension et de polémique politique, le pays a besoin de tirer des leçons du processus électoral en court. L’heure est en effet aux évaluations objectives en termes non pas seulement des ratées mais surtout des acquis et des perspectives.

Corneille Nangaa a rappelé à cet effet que la Rdc est encore à sa troisième expérience démocratique, mais qu’elle fait ses pas surtout que les élections récentes se sont déroulées dans la paix et ont abouti à la première alternance pacifique.

Autres acquis, ce sont notamment la constitution d’un fichier électoral consolidé et fiable, la consolidation de la démocratie, l’adoption de la technologie électorale comme la machine à voter, l’installation progressive des institutions et animateurs issus des votes etc…

En outre, le président de la Ceni a mis en exergue la question de la double nationalité, la mise en place des réformes utiles après avoir étudié toutes les problématiques avec lucidité et rigueur, la participation des Congolais de l’étranger, les modalités de l’élection indirectes et de manière particulière les défis de la tenue des élections locales.

Durant trois jours, soit du 21 au 23 mai 2019, les participants membres de la commission justice et paix Congo Asbl ainsi que d’autres structures de la société civile comme Symocel et Aeta vont évaluer sans complaisance et jeter des perspectives du processus électoral en se focalisant entre autres sur le cadre juridique, les attributions et fonctionnement de l’organe en charge des élections en vue d’une contribution efficace dans la consolidation en Rdc.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)