Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine TSHISEKEDI, est déterminé à faire respecter les droits de l’homme et faire punir tous les auteurs de crimes et autres violations des droits fondamentaux des congolais. En l’espèce, il a dépêché une commission des enquêteurs à YUMBI et voilà qu’en dehors de sa commission dont on attend les résultats, celle de l’ONU a rendu publics ses résultats des investigations à YUMBI.

Il en résulte que les conclusions et recommandations faites au Gouvernement sous FATSHI, tout semble indiquer que le Gouverneur de MAI-NDOMBE, Gentiny NGOBILA est en route vers la CPI : en voici les preuves probantes et les indices y afférents ci-après établis :

1. Dans le point 88 dudit rapport sur les massacres de YUMBI, la responsabilité de l’Etat congolais est engagée dans la mesure où l’enquête des Nations-Unies a permis d’établir que les « autorités tant nationales que provinciales avaient été informées, mais elles n’avaient pris aucune mesure préventive ».

2. Parmi les recommandations au Gouvernement congolais : «  que les mesures conservatoires soient prises à l’égard ou mieux contre des autorités provinciales dont l’inaction ou l’action a pu conduire aux massacres ». Dans le cas des violences interethniques de YUMBUI, ont conclu les enquêteurs Onusiens : «  les autorités provinciales semblent avoir failli :1 leurs obligations de protéger la population d’atteintes aux droits de la vie et l’intégrité physique ». 3. Ladite enquête des Nations-Unies a parmi aussi de conclure qu’à ce jour, les violences commises à YUMBI, ayant entrainé des massacres ainsi documentés pourraient présenter « des éléments constitutifs de crime contre l’humanité par meurtre, persécution et violences sexuelle ».

4. Selon la même source, rapport des Nations-Unies publié aussi dans le journal le Phare du 20 mars 2019, pages 4 et 6 : « les attaques perpétrés étaient bel et bien planifiées et organisées, très rapidement opérées a telle enseigne que cela n’a permis aux villageois de YUMBI de fuir ni de traverser vers l’autre rive de Congo Brazzaville, sauf quelques rescapés qui en témoignent.

5. Parmi les victimes de la communauté Banunu, des femmes tuées, d’autres violées et achevées ; certaines autres violées par intersection des flèches dans les organes génitaux des femmes ; autres femmes enceintes éventrées dont les fœtus mutilés, voire même des enfants Banunu également tués parce que ciblés sur base de l’ethnie Banunu. Ainsi, le mode opératoire a visé l’élimination d’une tribu. En somme, ce genre des crimes internationaux sont nommés génocide. Et les auteurs doivent y répondre.

D’ailleurs selon quelques rescapés rencontrés par la rédaction de CONGO NOUVEAU au niveau de la rive Congo-Brazza et d’autres 21 Kinshasa, l’autorité N°l de la province ne s’est jamais rendu aux lieux de violences ni pour s’en guérir de la situation ni pour consoler ses compatriotes victimes rescapées jusqu’à ce jour. Et bien pourquoi ? Alors une autre question les préoccupe : de quoi se reproche-t-il, notre Gouverneur Gentiny NGOBILA ? Le jour viendra où il devra délier sa langue pour dire le pourquoi des massacres et le pourquoi de son absence aux lieux desdits massacres.

Jusqu’à ce jour. Il est sur la route de la CPI, nous confié un spécialiste du droit humanitaire, parce qu’il existe une jurisprudence de la CPI-CONGO-KINSHASA, avec le cas illustre de Monsieur Jean-Pierre BEMBA qui a été condamné et puis acquitté alors qu’il n’avait jamais été à Centrafrique. Voila pourquoi le chemin de la CPI est ouvert aux concernés. C’est en vertu de l’article 57 du statut de Rome passe que les responsables ayant pouvoir et autorité sur la police, l’armée, les services de sécurité et autres sont tenus de répondre des faits de leurs subalternes. Tel serait le cas vraisemblable de Gentiny NGOBILA sur les massacres de YUMBI. Voyons voir et attendre, nous a promis l’expert du droit humanitaire qui a requis l’anonymat.

CP/Congo Nouveau


(ROL/Milor/GW/Yes)