Qu’est-ce qui se passe réellement entre ces deux institutions ? Peut-on parler d’une confusion où d’une guerre froide entre l’EPSP et FPMA s’agissant de l’organisation de l’Examen d’Etat édition 2019.

Pour l’inspecteur principal de l’EPSP, Honoré Mupindi Mondo, l’organisation de cette épreuve est du ressort de cette institution. La loi cadre de l’Enseignement national n°14 -004du 11 février 2001, en son article 145 alinéa 2, stipule: «  les évaluations pédagogiques nationales, la formation continue des enseignants, relèvent du ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel par le biais de son service technique qui a le piquet de l’inspection général de l’EPSP », a fait savoir l’inspecteur principal de l’EPSP.

Une déclaration rejetée par l’inspecteur général/ FPMA, Emmanuel Madilamba qui compte organiser seul l’Examen d’Etat pour les options techniques.

Selon lui, l’examen d’Etat a été institué par une ordonnance : « ordonnance loi n°880098 du 17 juillet 1982, instituant l’examen d’Etat en vue de l’évaluation de l’obtention de diplôme d’Etat », c’est avec ladite loi, qui est la première institution éducationnelle que nous, nous allons sécuriser les examens d’Etat, a renseigné l’inspecteur général/FPMA.

Malgré l’éclatement de cette institution, l’EPSP reste sur sa déclaration « l’examen d’Etat reste unique » et juge la démarche de la FPMA non conforme à la loi et sollicite l’implication du chef de l’Etat. « Je pense qu’il est temps que le Président de la République Félix Tshisekedi puisse se prononcer dans le meilleur délai », a déclaré l’inspecteur principal/EPSP.

Partant de l’ordonnance n° 17 -025 du 10 juillet 2017, fixant les attributions du ministère, l’EPSP, assume la formation classique et formelle dispensée dans les écoles, tandis que la Formation professionnelle métier et artisanat, s’occupe de l’enseignement informel dispensé dans les centres de formation.

Gisèle Mbuyi/MMC


(GM/TN/Yes)