Le gouvernement congolais a signé jeudi en présence du président Félix Tshisekedi, avec le Groupement d’entreprises chinoises(GEC), le 5ème avenant du Contrat chinois de 7 milliards USD pour la RDC de se doter de 6.000 km de routes.

Un premier décaissement de plus de 700 millions USD est prévu pour des travaux d’urgence de la voirie de la ville de Kinshasa et de quelques routes d’intérêt national.

Dans un mois, rapporte-t-on, les travaux de construction des routes vont être lancés à Kinshasa, dans le Grand Équateur, au Kasaï Oriental, au Haut-Lomami et au Lualaba. A Kinshasa, le calendrier des travaux de 2024 prévoit la construction de la route de Mbudi - UPN - Kimwenza - Ndjili Brasserie - Avenue Ndjoko - Aéroport de Ndjili. La route Gombe - Long du Fleuve - Aéroport de Ndjili fait également partie de ce plan.

À l’intérieur du pays, le projet concerne l’axe Mbujimayi - Muene Ditu - Kaniama - Kalemie - Luena - Nguba. Le quatrième axe concerne Mbujimayi - Kabinda - Kindu - Bukavu - Goma.

Akula dans le Grand Équateur, est également retenu.

Lors d’une visite en Chine en mai 2023, le  Chef de l’État considérant ce contrat défavorable aux intérêts congolais, avait abordé cette question avec son homologue chinois Xi Jinping.

Ce 5ème avenant rétablit l’équilibre dans ce partenariat gagnant-gagnant entre les parties. Il consacre la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD). Pour le ministre des Infrastructures et Travaux publics, «Cela représente la construction de plus ou moins 5.000 km de routes ».

De même, il consacre la participation de la RDC dans le capital de la Sino-Congolaise Hydroélectrique (Sicohydro) de Busanga (60% pour le GEC et 40% pour la RDC) et la répartition des actions de la Sino-Congolaise des Mines (Sicomines), 68% contre 32%, jusqu’au remboursement total des emprunts liés au Projet de coopération sino-congolais.

Boni Tsala