« Contrat chinois: un avenant pour 6.000 km de routes en RDC », titre L’AGENCE CONGOLAISE DE PRESSE (ACP).

En présence du président Félix Tshisekedi, le gouvernement a signé jeudi avec le Groupement d’entreprises chinoises(GEC), le 5ème avenant du Contrat chinois permettant à la République démocratique du Congo de se doter de 6.000 km de routes pour son désenclavement, annonce ce média.

Présenté comme le contrat du siècle lors de sa signature en 2008, « le Contrat chinois » n’a jamais tenu ses promesses, à cause des inégalités inexplicables qui étonnaient jusqu’aux observateurs débutants, note notre confrère qui poursuit : « Il a fallu attendre une quinzaine d’années après pour que le président de la République ordonne la revisitation de ce contrat déséquilibré, sur dénonciation de l’Inspection générale des finances (IGF).Initialement prévu pour plus de 9 milliards de dollars américains, le Fonds monétaire international (FMI) y avait décelé des indices d’une dette non soutenable par la RDC.

 Pour les Congolais, écrit l’ACP, il s’était agi d’un refus de voir la Chine étendre son influence. Mais sur le terrain, il y a des évidences qui ont poussé à des négociations pour un rééquilibrage en faveur de la RDC bénéficiaire d’une portion congrue des revenus générés par ce montage financier initial déséquilibré. Rien que 800 millions pour la République sur des milliards produits, selon l’IGF qui a alerté sur le déséquilibre.

Cet agencier considère que : « Le 5ème avenant rétablit donc l’équilibre dans ce partenariat en le rendant gagnant-gagnant entre les deux parties », soulignant par la même occasion : « Parmi les points d’accord figure la révision à la hausse du montant d’investissement pour les infrastructures (de 3,2 à 7 milliards USD) ».

 Toujours au sujet de la signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC), CONGO NOUVEAU titre : « Contrat chinois : Fatshi scelle un accord de 7 milliards USD ». Ce contrat revisité intervient après que le président Tshisekedi a exprimé en 2023, ses réserves quant à l’équité de l’accord original qui accordait à la Chine l’accès à d’importants gisements de cobalt et de cuivre en RDC, en contrepartie de la réalisation d’infrastructures.

FORUM DES AS qui titre: « Révision du contrat sino-congolais : 7 milliards USD pour les routes grâce à la vigilance de l’IGF ». Pour ce journal, On doit cette signature du contrat minier renégocié avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC), au travail abattu par l’Inspection générale des finances. Outre la volonté du Chef de l’État de remettre les intérêts de la RDC au centre de toutes les conventions signées avec des tiers, l’Inspecteur général des finances est l’auteur du rapport qui a abouti à la revisitation dudit contrat, souligne ce journal. Jules Alingete et ses hommes ont révélé un important « déséquilibre  » dans cette convention conclue en 2008 entre les gouvernements congolais et chinois.
FORUM DES AS relève en outre : « Ce cinquième avenant permet à la RDC de disposer de 7 milliards de dollars américains pour construire 6.000 kilomètres de routes dans 15 ans à travers le pays, à raison de 400 Kilomètres par an ».

Boni Tsala