Dans le but de son retrait progressif de la RDC, la Mission onusienne a entamé cet exercice, conformément au plan de désengagement adopté récemment par le Conseil de sécurité de l’ONU. A en croire la cheffe de la MONUSCO, Madame Bintou Keita, le retrait de la mission onusienne du sol congolais a débuté dans sa première étape au Sud-Kivu.

Elle l’a fait savoir dans un point de presse conjoint animé, ce samedi 13 janvier 2024, avec le ministre des Affaires étrangères congolais, Christophe Lutundula. Au cours de ce point de presse, les deux personnalités ont présenté quelques lignes de ce plan de désengagement.

Ce désengagement ira jusqu’au 30 juin 2024 date de la fin de cette première phase. Ceci conduira le Conseil de sécurité de l’ONU à une évaluation, avant d’entamer la seconde phase qui concerne la province du Nord-Kivu, puis la troisième, l’Ituri. Selon le plan séquencé, 14 bases de la MONUSCO au Sud-Kivu seront remises aux FARDC, a révélé Bintou Keita.

Le document de désengagement a été signé depuis le 22 novembre 2023 entre le vice-Premier ministre congolais, ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundula et la représentante spéciale en RDC du Secrétaire général des Nations unies et Cheffe de la mission de l’ONU, , Bintou Keita. Il était prévu que ce retrait commence dès le mois de décembre 2023.

Depuis octobre, le conseil de sécurité avait acté le souhait d’un retrait demandé par la RDC. Félix Tshisekedi avait indiqué qu’il était temps pour son pays de prendre en main sa propre sécurité. De son côté, le ministre des Affaires étrangères, Christophe Luntundula avait indiqué que le gouvernement voulait d’un retrait « ordonné, progressif et responsable ».

Dido Nsapu