Pour Moïse Katumbi, la police a usé des gaz lacrymogènes mais aussi des balles réelles. « C’est triste. Ils sont en train de tirer avec des gaz lacrymogènes et au début, c’était avec des balles réelles. Tout ça, c’est monsieur Tshisekedi. Nous étions avec lui à l’opposition et si on ne doit même pas respecter la population congolaise qui veut marcher parce qu’il y a la vie chère, il y a rien qui marche dans le pays et il y a la corruption. », a réagi Moïse Katumbi.


Le président de Ensemble pour la République s’étonne que cette répression ait lieu sous Félix Tshisekedi. « Il doit revoir ce qu’on se disait dans le temps qu’on doit sauver le peuple congolais et non lui faire du mal. Si ça venait de quelqu’un d’autre, je serai d’accord mais pas Félix Tshisekedi. C'est vraiment triste », a-t-il regretté.


Cet itinéraire de Lemba Super n’était pas autorisé par l’Hôtel de ville de Kinshasa. Le point de jonction des manifestants était le rond-point Sakombi, à Ma Campagne, dans la commune de Ngaliema, avec comme itinéraire l’avenue Kasa-Vubu jusqu’au point de chute de l’YMCA, près de la place Victoire. Un itinéraire boudé par les quatre leaders de l’opposition qui ont appelé à cette marche, à savoir Moïse Katumbi, Martin Fayulu, Matata Ponyo et Delly Sessanga.


Dido Nsapu