Les deux soldats, Simon Mkhulu Bobe et Irven Semono, tous deux,  éléments du contingent sud-africain, ont été tués par  une bombe au mortier dans leur base,  le 14 février dernier, à Sake, à environ 27 Km de Goma, en territoire de Masisi. Ils étaient déployés dans le Nord-Kivu pour sécuriser  cette partie de la République Démocratique du Congo (RDC), en proie aux rebelles du M23 et l’armée rwandaise.  Et cela, dans le cadre de la mission de la SADC.

Trois autres soldats ont été grièvement blessés par ce bombardement, a indiqué un communiqué du ministère de la Défense sud-africaine. Le gouverneur  militaire du Nord-Kivu, le général-major, Peter Cirimwami, a salué la mémoire de ces vaillants soldats tombés sur le champ d’honneur, les armes à la main. Au nom de toute la population de sa juridiction, il a adressé les condoléances à la SADC, au contingent sud-africain et aux familles des victimes.

« Je condamne fermement cet acte funeste et renouvelle mon engagement à collaborer avec les institutions tant nationales qu'internationales afin que ces terroristes soient définitivement mis hors d’état de nuire dans la province du Nord-Kivu », s’est-il exprimé.

Cette cérémonie d’hommages a eu lieu avant le rapatriement des corps dans leur pays d’origine, l’Afrique du Sud.

Gisèle Mbuyi