M. Mvondo l’a fait savoir dans une lettre adressée, lundi dernier, aux procureurs  généraux provinciaux, les rappelant de l’indignation de Félix Tshisekedi contre les tentatives de corruption des grands électeurs lors des élections des sénateurs et des gouverneurs de province.  

Les procureurs généraux doivent « s’activer à contrer ces habitudes rétrogrades, a priori lors du déroulement dudit scrutin et a posteriori pour mettre l'action publique en mouvement pour des cas de corruption suspectés ou avérés », indique la correspondance.

Le procureur général de la Cour de cassation encourage les procureurs généraux à collaborer avec les responsables locaux de la CENI afin de mettre en place une organisation permettant de détecter les actes susceptibles de contribuer à des tels actes, « en veillant notamment à l'interdiction des téléphones portables et de tout objet équipé d'une caméra». Selon lui, les procureurs généraux doivent également user de la procédure de flagrance pour engager des poursuites judiciaires contre les auteurs de la corruption, insiste-t-il.

Gisèle Mbuyi