Ces derniers interpellent les autorités en attirant leur attention sur la situation humanitaire qui prévaut dans cette contrée du pays depuis la semaine passée avec l’arrivée d’autres déplacés il y a de cela quatre jours. Ces milliers de familles viennent des agglomérations notamment de Shasha, Kirotshe, Buhunga, Kituva, Mwambaliro et qui n’ont ni nourriture, ni l’eau, rapporte la Radio Okapi.

Ces derniers précisent en disant que les précédents déplacés vivaient déjà péniblement et sans aucune assistance depuis leur arrivée à Sake il y a de cela 4 mois et sont présentement hébergés dans quatre sites à savoir, dans le camp Maman Zaina, Mahyusa, Kizimbo et Tchabiringa.

Des maladies hydriques frappent déjà un bon nombre de personnes qui sont également pris en charge tant soit peu par l’ONG Médecin Sans Frontière (MSF), précisent des sources concordantes à Sake, signalant des mauvaises conditions de vie en ce milieu.

Pour sa part, la société civile déplore les déflagrations de six bombes larguées par les présumés rebelles dans la cité de Sake et qui ont blessé un enfant, et d’ajouter que cette situation impacte négativement sur le bon fonctionnement des écoles qui ont fermé leur porte depuis 8 jours.

Ces acteurs de la société civile demandent aux autorités de protéger la cité de Sake qui reste le dernier verrou au Sud avant d’atteindre la ville de Goma.

Gisèle Mbuyi