Cet acteur de la société civile a ainsi accusé les autorités du Nord-Kivu de n’avoir pas tenu compte des conditions socio-économiques et sécuritaires de la province avant de fixer ce moment.

« Quand vous voyez la situation de Masisi, Rutshuru, Beni et ailleurs, l’autorité provinciale elle-même est témoin de tout ce qui s’y passe. Toutes ces situations ne mettent pas les parents dans de bonnes conditions de travail et ne seront pas à mesure de se procurer ces frais. Ils scolarisent les enfants avec beaucoup de difficultés », a-t-il déclaré.

Samuel Kakule a en outre invité le gouverneur de cette province à alléger ces frais « compte tenu de la situation sécuritaire qui ne permet pas aux parents de réunir facilement cette somme colossale ».

Comparativement à l’édition 2023, ces frais de participation à l’examen d’Etat est majoré de 36 000 francs congolais, soit 13 USD à 50 dollars.

Gisèle Mbuyi