Cette réunion dirigée par le chef de la diplomatie congolaise, le vice-premier ministre et ministre des Affaires étrangères, Christophe Lutundala Apala Pen’Apala a connu la présence de la cheffe de la MONUSCO et Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies, Bintou Keita, ainsi que d’autres diplomates des chancelleries occidentales dont des infrastructures et le personnel ont été menacés, samedi 10 février, lors des manifestations dans la capitale congolaise, suite aux atrocités qui se passent dans l’Est du territoire national, avec les présumés rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Le chef de la diplomatie congolaise a exprimé les regrets du Gouvernement congolais pour les actes de violence injustifiés qu’ont posé les manifestants lors de leur marche de contestation organisée le samedi dernier à la suite des violences que subissent leurs compatriotes de l’Est du pays. M. Lutundula a  annoncé que des enquêtes sont en cours pour identifier et sanctionner les responsables.  Il a également affirmé l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité du corps diplomatique conformément à la Convention de Vienne, appelant ainsi à la résistance contre la peur et le découragement, tout en les rassurant que des mesures de sécurité seront prises.

C’est en profitant de ce cadre que le Vice-Premier ministre Christophe Lutundula a évoqué la crise dans l’Est de la RDC et ses répercussions régionales, en soulignant la nécessité d’un diagnostic sincère pour traiter les causes profondes du conflit. Il a rappelé ainsi l’ouverture de la RDC au dialogue et a évoqué les initiatives de Nairobi et la Feuille de route de Luanda, soutenues par l'Union africaine, les Nations Unies et l'Union européenne.

Gisèle Mbuyi