La société civile de Malemba Nkulu (Haut-Lomami) a rapporté, jeudi 8 février, que des éléphants en divagation ont détruit des champs dans les groupements Kabumbulu, Kakomba, Bunda, Kilumba, Ndala, Kabala, Kuba et Lupitshi.

Selon cette structure, ces pachydermes proviennent du parc national d’Upemba ont ravagé plusieurs champs de maïs, de maniocs, de haricots d’arachides et autres aliments.

Son coordonnateur, Bovic Mujinga a redouté d’une crise alimentaire et la famine dans la région à la suite des actions de sabotage de ces éléphants. La plupart des familles pratiquent l’agriculture pour la subsistance.

Il a soutenu que la situation de Malemba Nkulu est d’autant plus préoccupante que la population qui assiste impuissante à la dévastation des champs est aussi victime des inondations causées notamment par la crue de l’eau fleuve et l’abondance des eaux de pluie.

Au sujet de la divagation de ces pachydermes, l’administrateur du territoire de Malemba Nkulu, Joël Kayembe, indique qu’il s’est déjà adressé plusieurs reprises à l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN) pour solliciter son intervention afin de refouler ces éléphants et éviter que ces bêtes continuent de détruire des champs. Il affirme que ces correspondances n’ont toujours pas reçu de réponse favorable.

Le territoire de Malemba Nkulu est essentiellement agricole.

Des sans abris à la suite des inondations

A cote de tout ceci, la société civile a indiqué aussi que des inondations ont occasionné l’écroulement de plusieurs maisons rendant des nombreuses personnes sans-abris et sans assistance.

C’est dans ce cadre que le président de cette structure citoyenne lance un cri de détresse aux autorités : « nous demandons aux gouvernements national et provincial de songer à cette pauvre population qui croupit dans la misère ».


MMC / RO