Ce match, pourtant sans fort enjeu mathématiquement, n'a pas connu de fin normale. Elle s'est arrêtée à la 36ème minute de jeu. Tout est parti d'un penalty accordé à l'AS Vita Club suite à une faute de main d'un défenseur du DCMP, déviant une frappe en corner.

La décision de l'homme en noir, pas appuyée par son assistant qui n'a pas lévé son drapelet, a provoqué le déferlement des supporters imaniens sur l'aire de jeu du stade Tata Raphaël. Scène désolante qui n'a même pas permis l'exécution du pernalty en question.

La police commise à la sécurisation de ce match a constaté son impuissance pendant près d'une heure avant que les supporters ne quittent finalement la pelouse. Les deux équipes s'étant refugiées dans leurs vestiaires respectifs, elles n'en sont plus sorties pour poursuivre le match. L'arbitre central venu de la Ligue de Football du Katanga et ses assistants ont ,dans la foulée, quitté le stade, accompagnés des éléments de la police.

La police a fait usage de force pour disperser les fanatiques. Des sources proches du DCMP alertent sur 2 fanatiques tués et plusieurs blessés, en attendant la version officielle.

Le DCMP, quoi que mathématiquement qualifié pour les play off, voit sa situation délicate s'aggraver suite à ces nouveaux incidents après la saisine sur le dossier du joueur Mira Kalonji.

Lors du match aller remporté par le Daring (1 0), des échauffourées s'étaient également produites aprés le but. Des casses avaient été enregistrées et des sanctions prises dont l'imposition des matches à huis clos aux deux équipes, même si les incidents produits ce mercredi 24 janvier ne renvoient qu'à une conclusion: les décisions prises n'étaient pas efficaces, du moins sur le moyen et long termes.

Joseph Bahati