« Sama Lukonde a remis sa démission au Chef de l’Etat ». Ce titre est du journal LE PHARE qui note : « Respectueux des textes, le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a remis mardi 20 février 2024 sa démission au Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.

Le chef du gouvernement des « Warriors» s’est ainsi plié sportivement, à la disposition constitutionnelle qui interdit le cumul des fonctions aux ministres, députés nationaux, députés provinciaux et autres détenteurs des mandats publics, écrit ce quotidien qui poursuit : « La conséquence immédiate de l’acte posé par le précité est la démission en bloc du gouvernement dont 39 membres ont été élus à la députés nationale ».

Toujours à ce sujet, FORUM DES AS titre : « Sama Lukonde et ses ministres vont continuer d’exercer le pouvoir avec des compétences limitées ». Bien que démissionnaire, souligne ce journal, le gouvernement Sama Lukonde va continuer d’exercer le pouvoir avec des compétences limitées, en vue d’assurer la continuité de l’Etat.

A propos de la convocation par le Parquet général près la Cour de cassation du gouverneur de la ville de Kinshasa, « Ngobila convoqué ce jeudi au Parquet général près la Cour de cassation », titre LA PROSPERITE.

Pour ce journal, « L’étau judiciaire se resserre un peu plus autour de Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville de Kinshasa qui est attendu ce jeudi 22 février au Parquet général près la Cour de cassation ».

Le motif de cette  invitation n’a pas été signifié à l’intéressé, précise LA PROSPERITE. Il est donc censé se présenter au bureau du procureur à 14 h 30 pour des faits  dont connaissance lui sera communiquée sur place, note encore ce journal.

Pour LE PHARE, toujours au sujet de cette information, « Parquet général près la Cour de cassation : Ngobila ouvre le bal ». Dans son article ainsi intitulé, ce journal écrit : « Comme de tradition dans les annales judiciaires,  l’objet de cette « invitation », n’est pas précisé».

Mais dans le microcosme politique congolais où les cerveaux tournent à la vitesse « Grand V3 », indique ce journal, un rapprochement est vite fait  avec le dossier de son invalidation par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

Et d’ajouter : « Qu’à cela ne tienne, l’opinion publique est d’avis que l’invitation lancée à Ngobila par le parquet général près la Cour de cassation devrait avoir un lien étroit  avec le dossier des fraudes électorales. Ce candidat malheureux aux législatives nationales et provinciales pourrait ainsi être le premier prévenu à être entendu par la justice, signale le PHARE qui considère qu’il s’agit d’une « Affaire à suivre ».

Au sujet des funérailles du leader du parti « Bundu di Mayala », LE PHARE titre : « Décédé en octobre 2023, Ne Muanda Nsemi tojours bloqué à la morgue ». Après les hommages lui rendus par le Chef de l’Etat et plusieurs personnalités au mois de décembre dernier au palaizs du peuple, on avit cru que la dépouille de Zacharie Badiengila,   mieux connu sous le pseudonyme de Ne Muanda Nsemi, allait prendre le chemin de son vilage natal, Suku Malongo, dans le territoire de Luozi, au Kongo central, pour l’organisation des obsèques, suivie de son inhumation.

Selon les fidèles de Ne Muanda Nsemi et sa famille biologique, le caveau aménagé dans son village  natal devrait être remplacé par un mausolée digne de son rang. Mais du côté comité d’organisation, il semble que le budget alloué aux obsèques du défunt n’aurait pas intégré la construction d’un mausolée. D’où l’appel aux autorités nationales pour un arbitrage équitable entre parties en conflit. Entre temps le mort continue d’attendre son sort à la morgue de l’hôpital du cinquantenaire, voici 5 mois.

Boni Tsala