Les fosses septiques de la toilette publique de la gare centrale de Kinshasa dans la commune de la Gombe sont pleines et déversent les matières fécales dans la rue.

Il ne faut pas être environnementaliste pour savoir non seulement combien cette situation qui non seulement met mal à l’aise les voisins, et les personnes qui circulent dans les abords de cette infrastructure mais aussi les expose aux maladies et fait la honte de la ville capitale, surtout que Gombe en est sa vitrine.

De même que ces toilettes se trouvent non loin du beach Ngobila, la porte d’entrée des passagers en provenance de la ville de Brazzaville, en République du Congo.

Au lieu de songer à vider ces fosses septiques, les agents commis à sa gestion de ces infrastructures, préoccupés par la recherche du gain, continuent à recevoir les «demandeurs», a constaté Digital Congo.cd.

Ces toilettes sont situées sur le boulevard du 30 juin, l’avenue la plus prestigieuse du pays, à l’entrée de la paroisse Sainte Anne et du Collège Elykia (Saint Joseph) derrière la siège de la Commission électorale indépendante (Ceni) et non loin du service consulaire de l’Ambassade des Etats- unis.

C’est ici que les bonnes consciences interpellent l’autorité urbaine à se pencher    sur le cas de cette toilette en procédant au vidange de ses fosses septiques qui sèment la désolation chez ses voisins et sur les personnes qui empruntent cette voie.

Construite sous le mandat d’André Kimbuta, ancien gouverneur de la ville de Kinshasa, actuellement sénateur, ces latrines publiques totalisent plus de 10 ans.

Il existe tout un service qui chargé de les gérer. Selon les informations recueillies sur place, il faut débourser 1500 Fc pour faire le « grand besoin » et 500 FC pour « le petit besoin ».

Mais, s’interroge-t-on, quelle est la destination que prend l’argent perçu des personnes qui sollicitent les services de ces lieux d’aisance.

Boni Tsala