Environ cinq (5) maisons emportées et la route « CECOMAF » coupée en deux après la pluie diluvienne de la soirée du samedi au dimanche dans la commune de N’Djili, a rapporté lundi à l’ACP, le bourgmestre de cette municipalité, Abdoul Razac.

« En effet, les constructions anarchiques se trouvant le long des collecteurs d’eau mettent en insécurité les habitants de cette partie de la municipalité, alors que ces voies facilitent la canalisation des eaux de la pluie vers la rivière N’Djili », a-t-il déclaré.

Il a invité la société chargée de réhabiliter la route CEKOMAF, qui est déjà à pied d’œuvre, à faire preuve du professionnalisme afin d’épargner la population de cette partie de la capital du pire.

Le bourgmestre s’est indigné des désastres causés par la pluie, avant de compatir aux familles affectées. Le quartier CECOMAF est souvent inondé causant des pertes en vies humaines lors de grandes pluies.

Plusieurs communes de la ville de Kinshasa se retrouvent sous les eaux à chaque pluie.

Par ailleurs, plusieurs communes de la ville de Kinshasa connaissent de plus en plus des inondations à chaque fois qu’il pleut dans la capitale. Dans certaines municipalités on constate que les caniveaux sont bouchés par des ordures, par contre dans d’autres, il y a carence des voies de canalisation d’eau.

Les travaux de curage des caniveaux ne s’effectuent presque pas causant de débordement des eaux pendant la pluie.

« Parfois lorsqu’on effectue les travaux de curage des caniveaux, on laisse les immondices trainées sur la voie publique, ce qui fait que ces déchets évacués retournent dans les caniveaux rendant ainsi le ruissellement des eaux difficile », a déploré M. Carlos Tshiniama, habitant de la commune de Lingwala.

« Jusqu’à quand va-t-on continuer à vivre de cette manière ? », s’est interrogé M. Bertrand Ngalamulume, résidant au quartier major dans la commune de Lingwala, ajoutant que les eaux stagnent presque sur toutes les avenues, empêchant ainsi les habitants de circuler en toute quiétude.

Dans la commune de Bandalungwa la même scène s’observe, causant des inquiétudes aux habitants, notamment ceux résidant le long de la rivière Makelele.

Le ministre d’État en charge des Infrastructures, travaux publics et reconstructions, Alexis Gisaro avait promis de curer les caniveaux dans les grandes artères de la capitale, rappelle-t-on.

Les routes de la localité Bosembo zelu en état de délabrement avancé.

Les routes de la localité Bosembo Zelu et les avenues Lubumbashi, Mazeki, Bandudu et Commercial se trouvent dans un état de délabrement avancé. « Nous avons un sérieux problème pour se déplacer vers d’autres avenues et quartiers à cause de l’état des routes, surtout avec l’avènement de la saison des pluies », a déclaré Bernard Kayembe, un des habitants du coin.

Pour sa part, le responsable du Conseil communal de la jeunesse de Mbazalemba, Fofana Kulanduku a invité les jeunes du coin à s’impliquer dans les travaux d’assainissements.

Il a également plaidé auprès des autorités urbaines pour la réhabilitation des artères et pour équiper les habitants des outils nécessaires à l’assainissement.

Raymond Okeseleke