D’après le ministre de la Santé, trois cents centres hospitaliers ont été choisis pour appliquer ce programme issu du programme du gouvernement sur la couverture santé universelle initiée par le président de la République, Félix Tshisekedi. Il s'agit « de la gratuité des soins prénataux, de l'accouchement (quel que soit son modèle) et de la prise en charge gratuite du premier mois du nouveau-né », a écrit sur son compte Twitter (X) le ministre Samuel-Roger Kamba Mulamba.


Pour ce faire, « 300 hôpitaux déjà choisis à Kinshasa » pour cette mesure sanitaire. Le gouvernement a apprêté  2190 kits d'accouchement pour la maternité. Le coût de ces opérations est évalué à 41,700 millions de dollars par an pour la ville de Kinshasa. « Nous avons déjà reçu tout l'argent », a rassuré le ministre de la Santé.


En ce qui concerne le reste du pays, il a annoncé que le projet de budget 2024 a déjà pris en compte les dépenses pour l’ensemble du pays. « Les 200 millions de dollars pour tout le pays par an déjà inscrits dans le budget 2024 », a-t-il fait savoir.


Pour faciliter les femmes, un numéro (*151#) est mis en place pour les orienter vers l'hôpital le plus proche de leur domicile. Après l’étape de Kinshasa, d’autres suivront en 2023. Il s’agit de 12 provinces au total. Ces entités seront couvertes dès le mois d’octobre 2023 et tout le pays dès janvier 2024, à en croire le ministre de la Santé. Cette mesure sera évaluée après un mois d’exécution pour contrôler sa faisabilité dans les provinces déjà concernées en République démocratique du Congo.    

En avril dernier, le ministre de la Santé avait relevé que plusieurs défis restent à relever pour gagner le pari de la couverture de santé universelle en RDC. Parmi les principaux problèmes qui affaiblissent le système de santé congolais, Samuel Roger Kamba avait cité le manque d’infrastructures et équipements sanitaires, répondant aux normes fixées par l’OMS.


Il avait en outre déploré les déséquilibres dans l’organisation des filières et le manque de répartition équitable dans la formation entre les milieux ruraux et urbains ainsi qu’entre les structures sanitaires. En accédant au gouvernement, ce ministre avait fait de la couverture de santé universelle sa priorité.   

 

Dido Nsapu