Le mot d’ordre de la ministre du Genre et famille ont été respecté à Kinshasa ce vendredi 8 mars 2024 dans la matinée à l’occasion de la célébration de la journée internationale de la femme.

Pas d’extravagance ou de réjouissances dans les bistrots que les Kinoises envahissent à pareilles occasion pour prendre un verre. Et puis, plusieurs femmes ont arboré les tenues sombres en signe de deuil suite aux massacres et aux violations de droits de l’homme qui sont perpétrées chaque jour à l’est de la République.

A peine quelques activités de recueillement et de prière ont été aperçues par-ci par là par le ministère et des associations féminines. A  titre d’exemple, le ministère du Genre et famille a organisé un culte d’actions de grâce à l’Eglise du centenaire protestant dans la commune de Lingwala.

De leur côté, les Mamans catholiques de l’Archidiocèse de Kinshasa, particulièrement celles de Sainte Anne de la Gombe ont organisé « un pèlerinage » qui les a conduites de leur paroisse à la Cathédrale Notre Dame du Congo où cette activité devait se clôturer par une messe.

Elles ont mobilisé les médias pour la couverture de cette activité, et la Police pour l’encadrement des participants. Le diacre de cette paroisse avait invité à l’issue de la messe matinale, les hommes à s’y associer. En ce qui la concerne le mouvement des Mamans catholiques de la paroisse Saint Jean-Apôtre du diocèse de Kisantu dans la commune de Mont Ngafula prépare également une série d’activités dans le cadre de cette commémoration.

Au niveau de Digitalcongo.net, les femmes ont été invitées à diner autour de notre DG, Nikola Vadjon. Ce dernier a exhorté nos collègues femmes à l’amour du travail bien fait.

Boni Tsala