Les tristes évènements se sont déroulés, il y a deux jours. Mais depuis, la population a peur. En effet, quelques personnes interrogées  disent avoir  peur même d’aller au champ. Et d’autres ont peur de se retrouver seuls sur la route.

La mort d’un petit garçon de 8 ans continue d’alimenter les débats. Car celui-ci est mort dans des circonstances floues. Son corps était retrouvé sans vie dans le lac près de la carrière Kasimbisi. Yeux crevés, des signes d’injections autour des deux orbites. La lumière, le petit garçon décédé était porté disparu pendant quelques jours.

Selon les informations données par George Muzaza Mawawa, habitant de Kambove, un monsieur avait réuni environ 50 jeunes gens pour les introduire frauduleusement dans une carrière située près de Kasimbisi. À peine arrivée dans la carrière vers le soir, la police les avaient chassés. Et c’est dans ce mouvement de fuite que La lumière avait disparu. Il était retrouvé mort quelques jours après sa disparition  près  du lac de Kasimbisi.

Selon les explications des habitants de Kambove, un suspect avait été arrêté puis relâché selon les habitants. Une information confirmée également par Gyston, journaliste à Kambove joint par téléphone.

La situation est calme

Sur place, la société civile était vent debout, indique Gyston Banza de la  radio Jedidia de Kambove. « Pour la société civile, relâcher le monsieur, veut dire que la justice est en connivence avec les bourreaux ».

De son côté, Mukabe, administrateur du territoire de Kambove, explique que la situation est maîtrisée à ces jours. « Je vous rassure, la population vaque librement à ses occupations. Tout est calme. D’ailleurs moi-même, je venais de sillonner les quatre coins.

Il y a eu des soupçons sur cette affaire, mais rien de concret », dit-il. Il affirme, par ailleurs, que le suspect est toujours en garde à vue, le parquet continue à mener des enquêtes pour établir sa culpabilité.

Néanmoins, la population demande que l’accusé soit jugé publiquement. Ce qui est également le souhait de l’administrateur du territoire. « Moi, j’ai accepté la demande de la population, pour que quand il y aura une audience publique, tout le monde saura si la personne est innocente ou pas. Nous sommes en train de voir comment demander à la hiérarchie pour qu’il y ait chambre foraine ».

Il faut retenir que le corps de l’enfant est déjà enterré. Et pendant ce temps, une frange de la population continue à avoir peur.

Raymond Okeseleke