Selon les détails de la société civile et les autorités locales, les corps des victimes ont été acheminés à la morgue de l’hôpital général de référence d’Oïcha et que ce mercredi 31 janvier dans la  matinée, la fouille se poursuivait toujours dans l’espoir de retrouver d’éventuels disparus, dont la plupart étaient des membres d’une église locale.   

A en croire Nicolas Kikuku, le bourgmestre de la commune rurale d’Oicha, les victimes de l’attaque d’hier à Vutchika ont été tuées à l’arme blanche. Il s’agit des adeptes d’une église chrétienne de la place. Elles ont été surprises en plein culte par les assaillants. Au moins trente personnes ont également été prises en otage au cours de cette nouvelle attaque des rebelles des ADF, a-t-il expliqué.

Cette attaque qui a provoqué un nouveau déplacement de la population vers des endroits supposés sécurisés. Pour l’instant, indique le bourgmestre de la commune rurale d’Oicha, plusieurs familles sollicitent l’accompagnement de l’armée pour se rendre sur le lieu de l’attaque pour tenter de retrouver les membres de leurs familles qui n’ont pas répondu à l’appel, rapporte Radio Okapi.

L’armée qui n’a pas encore donné sa réaction, serait en train de pourchasser les assaillants qui ont pris la direction de l’Ouest de la route nationale numéro 4. Il faut noter que cette énième attaque intervient 24 heures après celle qui a causé huit morts lundi à Matadi et Kangayi, deux villages du groupement de Babila-Bakaiko toujours dans le territoire de Beni.

Gisèle Mbuyi