Cette journée célébrée à travers le monde  était également une occasion de sensibiliser l'opinion à la nécessité de la tolérance et du vivre ensemble et la promotion des droits humains pour toute la population sans fustiger  l'orientation sexuelle des autres  individus.

Axé sur  le thème : "Toujours ensemble : unis dans la diversité", cette  journée, a offert d'opportunités aux participants aux plusieurs profils et venus de plusieurs horizons d'interagir  avec les journalistes sur la discrimination et la stigmatisation des personnes LGBT en RDC pourtant pays  laïc ayant signé et ratifié nombreux instruments internationaux qui protègent les personnes LGBTI et groupes vulnérables.

Aussi, la communauté LGBTI a-t-elle entendu sa voix à travers  les médias afin de  changer la perception négative de l'opinion à l'égard des personnes homosexuelles .

Ayant livré le message du PNUD au monde et à l'intention de la communauté LGBTI, Mme George  Biock en charge du VIH ,  Genre et des Droits Humains  à la même agence onusienne, a rappelé les méfaits de la discrimination, des violences tant physiques que morales que subissent la communauté LGBTI. Elle a insisté sur l'importance de l'inclusion sociale pour une société qui se veut émergente comme la RDC.

De son côté, Me Joëlle Mbamba Kona , Vice-présidente  de la CNDH a précisé que l'initiative de cette conférence de presse a permis à la CNDH de rappeler sa mission comme une des institutions d'appui à la démocratie et a servi de contexte à la même structure de focaliser un plus d'attention sur la situation de la communauté LGBTI au pays.

Dans son plaidoyer, Me Serges Tamundele, coordonnateur du CEDHUC, s'est appesanti sur la résolution 275 de la Commission africaine des droits humains et des peuples signée par les Etats africains à Luanda en Angola en mai 2014.

Pour l'orateur, cet instrument continental assure la protection contre la violence et d'autres violations des droits humains de personnes sur la base de leur identité en orientation sexuelle ou supposée.

Pour leur part,et à tour de rôle, Julia Makwala de l'Ong Oasis/RDC, Orphée Mubake de l'Ong Mwangaza et Apal Bahirwe de l'Ong Vision Plus ont fermement condamné l'intolérance, la violence et la discrimination dont ils sont l'objet de la part de la population liées aux normes sociales.

Gisèle Tshijuka