Au-delà de leur exposition aux intempéries, ces déplacés sont aussi victimes des accidents de circulation pour la simple raison qu’ils campent au bord de la route. Cette imprudence a déjà occasionné plusieurs pertes en vie humaine, selon le représentant des déplacés des sites de Nyiragongo, Théo Musekura.

« Il y a trop d’accidents ici où nous vivons au bord de la route, les gens se font tamponner à tout moment. Nous avons déjà enterré certains et d’autres sont encore à l’hôpital général sans assistance, et on refuse de les soigner parce qu’il n’y a pas une prise en charge prévue pour des cas d’accidents », a martelé Théo Musekura.

C’est pour cette raison que ce délégué des déplacés réitère un SOS aux autorités et aux agences humanitaires en vue d’améliorer leurs conditions de vie et de  délocaliser les sites installés près de la route, rapporte Radiookapi.net.

« C’est pourquoi je demande aux autorités de nous aider à nous délocaliser vers un site loin de la route et nous donner des abris. Nous dormons à la belle étoile, nous recevons un peu d’assistance mais le fait de dormir dehors ou dans des salles de classe, nous rend malades tous les jours. Hier (jeudi), j’ai enterré 3 personnes dont deux enfants et un adulte ».

Selon Théo Musekura, le ministre des Affaires sociales et les Agences humanitaires ont débattu dernièrement à Kinshasa,  la question sur la construction des abris et l’amélioration des conditions de ces déplacés.

Gisèle Mbuyi