La défense de François Beya a perdu ses deux premières batailles devant la justice. Elle avait récusé la haute cour militaire qui, selon elle, n'est compétente que pour juger les militaires et policiers et non un civil comme son client.

Par ailleurs, elle avait également demandé une liberté provisoire pour François Beya.

Ce sera ni l'un ni l'autre. Lors de l'audience du vendredi 24 juin, la haute cour militaire s'est déclarée « compétente » en raison de la « connexité » et de « l'indivisibilité » des poursuites engagées contre l'ensemble des prévenus, dont la plupart sont des militaires.

Arrêté le 5 février dernier par l'Agence nationale des renseignements, François Beya est accusé de « complot » contre la sécurité nationale et d'offense au chef de l'État.

Ses co-accusés sont le brigadier Tonton Twadi Sekele (en fuite), le colonel Tite Cikapa, la commissaire supérieure principale (colonel) Lily Tambwe Mauwa, le lieutenant-colonel Pierre Kalenga Kalenga et un civil, Guy Vanda.

La haute cour a aussi rejeté sa demande de mise en liberté provisoire. La prochaine audience, à huis clos, est programmée le 28 juin au siège de la haute cour.  Ce sera ainsi jusqu'à la fin de ce procès.

Socrate Nsimba