Pour les avocats de celui qui a dirigé la RDC durant 18 ans, cette enquête est truffée des contre-vérités, des dénonciations calomnieuses et des diffamations attentatoires à l'honneur et à la réputation du Président de la République honoraire.

Ils disent avoir examiné toutes les possibilités de porter cette affaire devant les cours et tribunaux au niveau national comme international.  

" En quoi la gestion interne d'une banque privée, les actes posés par des autorités de régulation et l'administration fiscale par ailleurs relever par des auditeurs indépendants et par l'IGF doivent être imputés au Président de la République honoraire", s'interroge Me Nyabirungu, l'un des avocats de Joseph Kabila.

Pour lui, c'est le respect, l'honneur et la réputation de  Joseph Kabila qui doivent  être rétablis dans cette affaire.    

Les conseils de Kabila parlent aussi d'un "acharnement" contre quelqu'un qui a refusé comme d'autres personnes d'aller vivre dans le grand palace à l'étranger.

Selon le porte-parole du gouvernement, la ministre de la Justice avait demandé au procureur de la République de suivre de près cette affaire pour une éventuelle ouverture du dossier. Mais en RDC, la loi protège les anciens chefs d'État de toutes poursuites pour des faits commis à l'exercice de ses fonctions.

Socrate Nsimba