Les enseignants d’une vingtaine d’écoles primaire et secondaire du secteur public de Goma, dans la province du Nord-Kivu, ont décidé au cours d’une réunion e mardi 30 novembre, de reprendre leur mouvement de grève pour réclamer la signature de l’arrêté provincial fixant les montants de frais scolaires et de primes des enseignants et exigent au gouvernement une amélioration de leur condition salariale.

A travers leur porte-parole, Kadakala Pascal, ils ont souligné que tant qu’ils ne sont pas fixés sur leur sort à travers la signature de l’arrêté du gouverneur du Nord-Kivu, le mouvement de grève est certain.

Le porte-parole des enseignants a  expliqué qu’ils insistent sur la poursuite de leur mouvement de grève tant qu’ils ne sont pas fixés sur leur sort à travers la signature de l’arrêté du gouverneur du Nord-Kivu.

Il a par ailleurs ajouté que les enseignants des écoles publiques de Goma sont indignés de ce retard, et aujourd’hui décrètent une grève sèche, en attendant l’arrêté du gouverneur fixant la prime de ces enseignants.

De son côté Byabene Faustin, porte-parole des syndiqués des écoles primaires a souligné que qu’ils n’acceptent plus les promesses non tenues de la part du gouvernement.

Sylvie Meta


(SM/PKF)