Alors qu’on attend la décision de Moïse Katumbi qui doit fixer l’opinion s’il reste ou pas dans l’Union sacrée après l’investiture de nouveaux animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), c’est plutôt Delly Sessanga qui est le premier à annoncer son départ de la majorité au pouvoir.

« Aujourd’hui je suis quelqu’un qui a pris sa liberté par rapport à l’Union Sacrée », a déclaré le député national Delly Sessanga au micro de la journaliste Elysée Odia.

Et de renchérir : «  A partir du moment où j’ai constaté à l’Assemblée nationale qu’en particulier la loi portant sur la CENI, les amendements qu’on avait présentés, l’état d’esprit de la loi telle qu’elle devait passer, j’ai dû sortir de la salle et je n’ai pas continué le débat. Le premier pêché est là et quand on ajoute à cela l’autre attitude par rapport au contrôle parlementaire sur la question du RAM et il y a d’autres questions qui se posent dans notre pays, on a l’obligation de dire qu’au-delà de cette liberté prise, je vais cesser d’appartenir à cette Union Sacrée qui est de ce fait une réalité parlementaire, parce qu’elle n’est pas un mouvement politique ».

Delly Sessanga dit qu’il reste député national non aligné. Quant à l’actuelle vice-ministre de la Défense, Séraphine Tulugu Kutuna, membre d’Envol, l’on ne sait pas si elle va démissionner du gouvernement en solidarité avec son parti.

Socrate Nsimba


(SN/PKF)