Les lampions se sont éteints le samedi, 16 octobre 2021 à Béatrice Hôtel à l’occasion de l’atelier interinstitutionnel sur le profil de la gouvernance vertueuse de la Rdc.

Organisé par le Conseil économique et social, cet atelier a réuni différents experts entre autres ceux de l’Icredes, des experts de l’Itie et autres…

Plusieurs invités ont rehaussé de leur présence à cette messe entre autres, les représentants de la présidence de la République, du Parlement, de l’Assemblée nationale, des ministères, de la société civile, du secteur privé, des médias, des institutions d’appui à la démocratie, sans oublié l’accompagnement du Pnud.

Plusieurs recommandations ont été formulées entre autres accroître le seuil de participation des femmes, des jeunes formés et des peuples autochtones…

Dans le souci d’améliorer cet avis.

Dans le communiqué final, les parties prenantes ont validé le document relatif au profil de la gouvernance vertueuse de la Rdc et ont demandé que ce document soit remis au Président de la République par le CES dans un bref délai.

L’objectif de cet atelier était de présenter aux différentes institutions et parties prenantes pour appropriation, l’avis en cours d’élaboration sur le profil de la gouvernance vertueuse de la République afin de lancer le débat pouvant conduire à son amélioration.

Les différents groupes de travail ont présenté l’essentiel de leurs travaux en instant sur le diagnostic opéré et les préconisations faites de manière à contribuer à l’amélioration de la gouvernance en Rdc.

Dans de son mot de clôture, le 1er vice-président, représentant le président du Conseil économique et social a remercié les délégués à ces travaux pour leurs contributions à l’avancement de ce travail qui constituera le soubassement éthique et de référence morale aux services de nos dirigeants.

Il a en outre précisé que la gouvernance vertueuse est la boussole qui doit guider l’action du gouvernement au service du grand nombre. Elle permettra de gérer les moyens dont dispose l’Etat pour satisfaire la demande sociale et les défis de développement de notre peuple.

En outre, a-t-il poursuivi, en rappelant aux participants que la bonne gouvernance est au cœur du développement durable de la création des richesses et de la réduction de la pauvreté ; et de ce fait, elle renforce les facteurs de production tels que la main-d’œuvre et le capital et en accroît la productivité.

Le représentant du président du CES a aussi expliqué aux participants la nécessité de la mise en place de l’Observatoire de bonne gouvernance qui constituera le cadre susceptible de guider la marche du pays vers une gestion responsable qui va lui permettre de retrouver sa place en Afrique et dans le monde tout en permettant à ses populations un accès satisfaisant aux besoins de base et à une qualité de vie en cohérence avec ses richesses naturelles.

« Vous vous conviendrez avec nous que la confiance entre les gouvernants et les gouvernés suppose le respect du principe de redevabilité et de la transparence dans l’action publique, principes que nous avons souhaité être inscrits dans notre loi fondamentales qui est la constitution », a-t-il dit en substance.

A savoir que les participants ont émis le vœu de voir le président de la République, chef de l’Etat, donner une impulsion pour que le profil de la gouvernance vertueuse soit un instrument qui permettra de rétablir la confiance du citoyen aux dirigeants, à l’Etat et au service public.

Gisèle Tshijuka


(GTM/Yes)