Les Congolais se souviennent aujourd’hui de leur ancien président, le maréchal Mobutu Sese Seko, qui a dirigé l’ex-Zaïre d’une main de fer durant 32 ans (1965-1997). Cela fait aujourd’hui 24 ans depuis que l’ancien chef de l’Etat est décédé à Rabat, au Maroc, d’un cancer de la prostate.

Depuis le 13 septembre 1997, son corps a été enterré dans le carré européen du cimetière de Rabat, ville de son exil.

En 2013, lors de son discours sur l’état de la Nation, le président Joseph Kabila avaient annoncé prendre des mesures pour le rapatriement de son corps. Mais l’homme quittera le pouvoir en 2019 sans concrétiser sa promesse. Son successeur, Félix-Antoine Tshisekedi avait, dès son discours d’investiture le 24 janvier 2019, fait la même promesse. Mais jusque-là, rien n’avance.

Où se situerait le blocage ? Selon certaines sources, le problème se trouverait au niveau de la famille biologique du défunt. Un désaccord existerait entre les héritiers biologiques. Mais pour d’autres, il y a bien un manque de volonté politique.

Il y a une semaine, un buste à l’honneur de Mobutu a été dévoilé à Gbadolite, dans la province du Nord-Ubangi, son ancien village devenu chef-lieu de la province. Ce buste a été construit par une fondation de l’actuel ministre de l’Aménagement du territoire.

Socrate Nsimba


(SN/PKF)