C‘est au terme d’une cérémonie de remise et reprise organisée au niveau de la Présidence, le vendredi, 02 avril 2021 que le nouveau Directeur de communication et presse présidentielle, Erick Nyindu a pris officiellement ses fonctions.

Nommé par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi sur ordonnance présidentielle du 05 mars 2021, le nouveau patron de la presse présidentielle est journaliste professionnel et ancien de TV5 et Voa basé à Bruxelles. Il remplace ainsi Abraham Luakabuanga qui a occupé ce poste depuis 2019.

Cette nouvelle nomination au sein de la presse présidentielle est vue d’un mauvais œil par plus d’une personne surtout les journalistes locaux qui se sentent une fois de plus négligés.

La question que plus d’une personne se pose est de savoir s’il faut nécessairement être de nationalité étrangère ou avoir vécu longtemps hors du pays pour avoir un poste au sein de la communication et presse du chef de l’Etat ?

N’y a-t-il pas au pays des professionnels des médias avérés qui peuvent occuper également ce poste ? Est-ce qu’il était nécessaire de recourir à une expertise étrangère ?

A en croire une source de la présidence, Erick Nyindu s’est emmené avec toute une équipe composée de la diaspora parmi laquelle, Patricia Nzinga.

Cette attitude n’est nullement appréciée dans le camp des militants et parlementaires debout de l’Union pour la démocratie et le progrès social(Udps).

C’est comme si le président de la République n’a pas confiance aux journalistes évoluant en Rdc, il prête plus confiance aux gens de l’extérieur.

Laissés pour compte et lésés, les journalistes en activité sur place au pays se sentent également marginalisés. Et des langues commencent à se délier dans la corporation.

Le chef de l’Etat devrait revoir sa politique car, candidat à la Présidence il s’est servi des journalistes locaux tout au long de sa campagne et dans des conditions inacceptables, ces professionnels des médias ont accompagné le candidat de l’Udps jusqu’aux élections et à la prise du pouvoir.

« Comment continuerons- nous jusqu’à présent à relayer les activités du chef de l’Etat si on n’est pas considéré ». S‘interrogent-ils ?

Wait and see !

Gisèle Tshijuka