La ministre des Affaires Sociales, Rose Boyata Monkaju, a présidé le mardi 8 septembre à Kinshasa, la cérémonie de la journée internationale de l’alphabétisation, célébrée le 8 septembre de chaque année, placé sous le thème : « L’enseignement et l’apprentissage de l’alphabétisation pendant cette période de crise de la Covid-19 et au-delà ».

Le ministre près la présidence, André Kabanda Kana, qui a représenté le Chef, a laissé entendre qu’il faut mobiliser les ressources pour qu’enfin d’ici 2030, faire en sorte  les hommes et les femmes aient tous accès dans des condition d’égalité à un enseignement technique, professionnelle ou tertiaire, y compris université, de qualité et d’un coût abordable.

De son côté, la ministre des Affaires Sociale, Rose Boyata, a épinglé quatre points notamment ; d’ici 2030, augmenter le nombre de jeunes et d’adultes disposant des compétences, notamment techniques et professionnelles, nécessaires à l’emploi, à obtention d’un travail décent et à l’entrepreneuriat. Cela répond à la volonté politique du gouvernement et à l’objectif de l’UNESCO dans son volet d’apprentissage et formation professionnels des jeunes et adolescents hors de l’école.



Elle a en outre rappelé que l’éradication de l’analphabétisme est un devoir national pour la réalisation duquel le gouvernement doit élaborer un programme spécifique.

Elle a par ailleurs ajouté que la loi recommande au sous-secteur de récupérer les enfants et jeunes en situation difficile, les personnes vivant avec handicap, les personnes adultes déscolarisées et ou non scolarisées ainsi que les alphabétisations en milieu carcéral en vue de leur promotion et réinsertion sociale.

Signalons que plusieurs partenaires ouvrant dans le domaine de l’enseignement ont pris part, notamment le représentant des pays de l’UNESCO, l’Unicef, USAID ainsi que les membres du gouvernement.

Sylvie Meta


(SM/PKF)