La mort de l’administrateur et gestionnaire du centre hospitalier de Référence Vijana dans la commune de Lingwala n’a pas laissé indifférent le gouvernement central qui, par le biais du vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur sécurité et affaires coutumières et qui a en charge la police nationale congolaise, Gilbert Kankonde Malamba, qui s’est fait accompagner d’une forte délégation composée de son collègue des Droits humains, André Litho Asebeya ainsi que quelques élus nationaux de la ville de Kinshasa.

Une descente a été effectuée ce jeudi 31 octobre au centre hospitalier de Référence Vijana, question de s’imprégner de la vérité des faits sur la mort de l’AG dudit centre.

Le vice-premier ministre, ministre de l’Intérieur sécurité et affaires coutumières, Gilbert Kankonde, a déclaré que « nous sommes encore plus indignés que la victime qui est tombée est un haut fonctionnaire de l’Etat et qui a été fauché par des balles tirées par  ceux qui sont justement commis à veiller sur la sécurité de tous les citoyens du territoire national ».

Le gouvernement de la République a condamné l’usage des armes par des agents de l’ordre et exige des sanctions contre ses auteurs.

Et de poursuivre que la balle qui l’a tué, « c’est une balle achetée avec le fond du contribuable congolais ». C’est une situation inacceptable, nous n’allons pas prendre la place des institutions judiciaires, mais tout est mis en œuvre pour que les enquêtes les plus sérieuses et les plus profondes soient menées et que toutes les responsabilités soient établies quelques soit le rang du responsable ou des responsables qui auraient des responsabilités engagées dans ce qui vient de nous arriver, a conclu Gilbert Kankonde Malamba.

La question reste poser sur la nécessité d’une police bien formée et professionnelle capable de protéger la population et ses biens.

Gisèle Mbuyi


(GMM/PKF)