L'enquête de Mediapart affirmait, entre autres, que des véhicules militaires « Bastion » de fabrication française « étaient utilisés par le BIR », le bataillon d'intervention rapide, au Cameroun.

Mediapart ajoutait par ailleurs que dans les deux régions anglophones du Sud-Ouest, justement, le BIR procède à des opérations de « contre-insurrection » en utilisant des « méthodes (qui) leur ont été enseignées par des formateurs français, américains et israéliens, selon les principes élaborés par la France à l’époque des guerres d’Indochine et d’Algérie, et perfectionnées par les Américains en Irak ».

Des mensonges

Des allégations mensongères, selon René Emmanuel Sadi, le ministre camerounais de la Communication :

« Le Cameroun s’inscrit en faux une fois de plus quand ces allégations calomnieuses, relatives aux exactions et autres graves atteintes aux droits de l’homme, dirigées sur ces cibles civiles, en l’occurrence l’usage supposé des chambres de torture secrètes, d’exactions extrajudiciaires, l’usage excessif de la force et bien d’autres imputées à nos forces nationales de défense et de sécurité dans la lutte qu’elles mènent contre les bandes armées de sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le gouvernement camerounais réfute sans réserve ces élucubrations fantaisistes et ces affirmations gratuites de quelques médias étrangers en mal d’inspiration et en quête de sensationnel, qui n’ont de cesse de jeter l'opprobre sur l’armée camerounaise dont nous saluons le loyalisme, l’esprit de sacrifice et le dévouement. »

RFI


(Yes)