Mme Kalala, également activiste des droits de l’homme, s’est dite préoccupée par cette situation qui tend à remettre en question des avancées acquises sur le plan juridique dans le domaine du genre notamment l’égalité en droits entre les deux partenaires de sexe opposé prescrite dans la Constitution.

Elle a aussi évoqué la modification de certains articles du Code de la famille, particulièrement l’autorisation maritale qui n’est pas actuellement de mise ainsi que des lois liées à la lutte contre les différentes formes de violences sexuelles basées sur le genre(VSBG).

La persistance de la victimisation de la femme à travers des stéréotypes sexistes est ancrée dans certaines traditions, a déploré cette actrice sociale, soulignant qu’en dépit de ces comportements néfastes à l’égard de celle-ci, bien de progrès sont en train d’être réalisés par elle dans l’entreprenariat et en politique où elle commence de plus en plus à  occuper des postes de responsabilité.

Mme Kalala a par ailleurs encouragé ses congénères à minimiser ces préjugés et à tenir bon dans ce combat qui s’inscrit dans le cadre de la promotion du genre dans l’optique d’atteindre la parité en RDC d’ici 2030 telle que prévue par l’ONU-Femme.

ACP


(ROL/PKF)