Motif: réfléchir sur l'impact négatif des acteurs non étatiques sur la paix et la sécurité régionale. Ces travaux qui se tiennent en marge du sommet des chefs de services de sécurité, qui s'ouvre, ce jeudi 27 juin à Kempinski Fleuve Congo Hôtel, s’assignent; entre autres, objectifs de mutualiser les efforts pour la sécurité collective des Etats.

La sécurité et la stabilité dans la région d'Afrique centrale passe inéluctablement par la mutualisation des efforts des services de sécurité, gage d'une paix collective pour leurs Etats respectifs. C'est dans ce cadre qu'il faut placer le début, hier lundi 24juin, à Kinshasa, capitale de la RDC, des travaux de l'atelier des hauts cadres de services de sécurité des Etats de la région « Afrique centrale » de la Conférence internationale des services de sécurité africains (CISSA).

Ces travaux qui se poursuivent jusqu'au mercredi 26 juin, s'organisent autour du thème « L'impact négatif des acteurs non étatiques sur la paix et la sécurité régionales dans la région : agir de concert pour assurer la sécurité collective en tant que garant de la sécurité de chaque Etat et du rôle central du gouvernement ».

Par ailleurs, ces assises techniques qui ont pour objectif la sécurité collective des Etats de la région se tiennent en prélude du sommet des chefs de services de sécurité de la région « Afrique centrale » de la Conférence internationale des services de sécurité africains (CISSA) qui s'ouvre, à Kinshasa, autour du même thème, le jeudi 27 juin, à Kempinski Fleuve Congo Hôtel (Gombe).

Il sied de noter que cette organisation continentale qui constitue un espace de réflexion et concertation sur des matières d'ordre sécuritaire réunit dans sa région « Afrique centrale » des Etats comme la Guinée Equatoriale, la République du Congo, le Gabon, le Tchad et la République démocratique du Congo, qui en assure actuellement la présidence. En outre, c’est l’Agence nationale de renseignements (ANR), dirigée par Justin Inzun Kakiak, qui organise pour le compte de la RDC, ces assises de portée continentale à Kinshasa. Lesquels travaux, sans doute, aborderont des questions liés au terrorisme ou encore à la cybercriminalité.

A tout prendre, la tenue à Kinshasa de ce sommet d'importance capitale marque une avancée significative dans la diplomatie entreprise par le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, auprès de ses pairs de la sous-région et du continent tout entier. La tenue de cette activité à Kinshasa témoigne à suffisance la marque de confiance placée en lui et dans les institutions de la RDC.

« Point n'est besoin de revenir sur le fait que les chefs de services de sécurité sont des souffleurs aux oreilles des chefs d’Etat. Que leurs réflexions et concertations sur des questions sécuritaires qui touchent la sous-région, partent de Kinshasa, c'est un pas, non des moindres, à mettre à l’actif du président Félix-Tshisekedi. Par ricochet, c’est aussi le gage de son acceptation par ces pairs chefs d'Etat », estime un spécialiste de questions sécuritaires.

Pour rappel, le bras séculier du président Félix Tshisekedi, en termes de renseignement sécuritaire, repose, entre autres, sur l'actuel administrateur général de l'ANR, Justin Inzun Kakiak qui a pris ses fonctions depuis mars 2019, au terme d'une ordonnance présidentielle.

Fils maison, Inzun Kakiak est présenté comme un professionnel efficace dans son secteur. C'est, entre autres, sur lui que Félix Tshisekedi repose ses espoirs pour faire jouer à cette administration un rôle capital à la dimension de la place que la RDC doit occuper à l'échiquier internationale.

Joyce Kalala/Le Potentiel


(TN/Rei/GW/Yes)