A cette occasion, le ministre de Pêche et élevage, Daniel Kisaka Yere-Yere a appelé à l’implication des gouverneurs de province et les ministres provinciaux en charge de Pêche et d’aquaculture afin de prendre toutes les dispositions utiles pour décourager et anéantir toute pratique de pêche illicite et non réglementée sur l’ensemble du territoire national.

La RDC a célébré, le 24 juin, la 52ème édition de la journée nationale de pêche et élevage, sous le thème : «Luttons ensemble contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ».

Le ministre a souligné qu’après 52 ans, le malheur est de constaté que la pêche en RDC est réduite à celle de consommation. La RDC, bien que disposant des potentiels halieutiques variés et évalués à plus de 700.700 tonnes exploitables. Mais la RDC reste malheureusement l’un des pays importateurs des poisons et ses dérivés.

Le ministre Daniel Kisaka Yere-yere a indiqué que la relance du secteur de la pêche demeure une priorité du gouvernement. Avant de souligner que la RDC reste un théâtre de l’exploitation des ressources halieutiques à grande échelle attestée par une baisse constante des captures des poissons.

Daniel Yere-Yere a, par ailleurs, laissé entendre que la faible capacité de surveillance des différents flancs d’eau crée une situation où les activités des pêches illicites, non déclarées et non réglementées sont monnaie courante. Le ministère de pêche et élevage a pris des mesures concrètes, notamment l’achat des vedettes de surveillance sur le lac Tanganyika, sur le Lac Albert, sur le Lac Edouard et la relance du projet de loi sur la pêche et l’aquaculture, en attente d’examen au Parlement pour modifier et remplacer la loi de 1937 devenue obsolète.

Sylvie Meta/MMC


(SM/DNK/Yes)