La Bibliothèque du Centre Wallonie –Bruxelles dans la commune de la Gombe, dans le cadre de son cycle « Plaisir d’écrire» servi samedi de cadre au vernissage de « Repérer la cité», un recueil de poèmes de Me Henri MupilaNdjike Kawende, publié aux Nouvelles éditions Dany Legrand.

La Bibliothèque du Centre Wallonie –Bruxelles dans la commune de la Gombe, dans le cadre de son cycle « Plaisir d’écrire» servi samedi de cadre au vernissage de Repérer la cité», un recueil de poèmes de Me Henri MupilaNdjike Kawende, publié aux Nouvelles éditions Dany Legrand.

Plusieurs amis de la culture, notamment les membres du collectif du Renouveau poétique, avec en tête leur coordonateur, Lin Noé Munkulu qui est en même temps l’éditeur de cette opus étaient de la partie. Les membres de la famille biologique de l’auteur comme Mme Aline MbiDishiki, ses filles et fils, ses petits fils qui a aussi contribué à sa rédaction avec un poème sur les 28 qu’il compte, étaient aussi présente à cette messe du livre.

Pour rappel, Mme Aline Mbi Dishiki a aussi contribué à la rédaction de ce livre avec un poème sur les 28 qu’il compte.

La tâche de la présentation de ce livre de Me Henri MupilaNdjike Kawende, est revenue à Florent Babaapu, critique littéraire de son état tandis que le professeur Itseki Putu Basey a procédé au baptême de ce dernier- né de la poésie congolaise.

Dans son adresse, Florent Babaapu a déclaré qu’il faut toujours dans la rédaction d’un poème, il veiller sur le mythe et le charisme. Et l’écriture littéraire s’apprend et il faut l’apprendre. Tout ceci revient au mythe prométhéen. Par ailleurs cela suppose un attachement à la musicalité de manière consciente ou non. Il a aussi salué le co- parrainage des vétérans, écrivains membres du Renouveau poétique, particulièrement du «vétéran Munkulu » pour leur rôle dans la réussite de la rédaction de ce livre. Car, devait-il expliquer, il faut toujours veiller à la tension entre le maître et son disciple.

Des poèmes et des mots

La parole est ensuite revenue au modérateur de cette activité en la personne de l’écrivain Willy Mudiandambu « Magister » qui a remercié Florent Babaapu pour sa brillante recension avant d’accorder la parole au professeur Lambert Ekanga qui pour sa part n’a pas tari des éloges, saluant le travail abattu. Il y a 50 ans que je connais l’auteur de ce livre mais c’est 2 mois que j’ai découvert ce livre.

En le lisant, j’ai trouvé beaucoup de poèmes et de mots, a-t-il relévé. Car, a-t-il poursuivi, le poète n’écrit pas avec des phrases mais avec des mots. Et de témoigner :« Et cela me pousse moi aussi à écrire. Mais comme enseignant, ce ne sont pas des mots qui me manquent mais c’est plutôt le temps.Je peux aussi devenir écrivain. En découvrant son texte, j’ai cru qu’il parlait de la cité de Durban où il venait de séjourner», a en outre noté le professeur Ekanga.

Poésie de Mupila, une poésie de douceur

Pour ce dernier, « On nait poète, mais devient orateur. Son écriture transmet le génie non du poète en herbe mais d’un professionnel qui châtie le verbe. Il inaugure une nouvelle ère, celle du Renouveau poétique. Repérer la cité c’est accompagner le monde, la famille, l’homme le Congo. La poésie de Mupila est une poésie de douceur ».Elle ressemble à ce cantique religieux.En somme, ce recueil donne au lecteur épris des belles lettres un désir de le savourer. C’est lui qui m’a demandé d’écrire des poèmes avec des points de ponctuation. C’est en vain que j’ai fait de point de ponctuation dans les procès. Le droit a ses libertés qui Il ont des limites mais la poésie est au-dessus du droit. Mais un juriste peut découvrir les sensations de la poésie au-delà du droit.

« En vérité en vérité, vous deviendrez des poètes et la poésie vous rendra libres. Repérer la cité signifie que l’on détruit la cité. Il a dit des choses sans en donner l’impression. Il faut mener la guerre de l’imagination. Le poète est un rebelle. Le diamant, le bois s’épuisent mais la poésie reste immortelle », a déclaré le professeur Itseki Putu Basey avant de procéder au baptême de ce livre.

L’auteur, en ce qui le concerne a, après exprimé sa gratitude aux poètes du Renouveau pour leur accueil et leur encadrement. «Merci à mon Cicéron, le coordonnateur Di Deni Munkulu. Il m’a accompagné, mis à l’épreuve dans cette œuvre.

Pour sa part, l’éditeur Munkulu a eu des mots justes pour féliciter l’auteur mais aussi pour saluer Babaapu comme le parrain des poètes du Renouveau, déclarant par ailleurs : « S’il n’y avait pas le moument poétique, Mumpila serait simplement poète. Puis il est venu le moment de la vente promotionnelle du livre.

Me Henri Mupila Ndjike Kawende qui est avocat est à sa première publication dans le domaine littéraire. Membre de la commission permanente de reforme du Droit congolais, il a déjà écrit dans le domaine du droit. Il l’auteur de «Les successions en Droit congolais » et « Le code de la famille, modifié et annoté» publiés respectivement en 2000 et en 2017.

Boni Tsala/MMC


(BT/Yes)