Mme Kanam choquée par le fait qu’en RDC, des mineures soient, jusque-là, victimes des mariages précoces, que d’autres encore soient mortes d’avortements clandestins et pire, que le planning familial soit souvent décidé sans le consentement, ni la participation de la femme, a décidé d’être la porte-parole de ces «sans-voix» afin de défendre leurs intérêts auprès des autorités.

Elle a promis de se servir de tous les moyens, y compris la musique, pour mener des plaidoyers à l’endroit des décideurs ciblés autour de la représentation féminine à tous les niveaux des instances décisionnelles dans la société.

Pour sa part, la ministre du genre, enfant et famille Chantal Safou Lopusa a soutenu l’engagement de cette artiste musicienne visant à mobiliser les femmes en vue de les amener à combattre l’ignorance de leurs droits et à les promouvoir.

Par ailleurs, le Protocole de Maputo milite en faveur notamment du droit de la femme à exercer un contrôle sur sa fécondité, à décider de sa maternité, du nombre d’enfants et de l’espacement des naissances ainsi que du libre choix des méthodes contraceptives

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(CI/Yes)