Le Directeur de cabinet du Chef de l’État, Vital Kamerhe Lwa Kanyiginyi Nkingi a présidé, jeudi au Palais de la Nation, une réunion des experts du Fonds monétaire international (FMI), de la Présidence de la République, de la Primature, du Budget et de la Banque centrale en vue de l’évaluation de l’économie et des finances publiques du pays.

M. Philippe Egoumé, représentant résident du Fonds monétaire international en RDC, porte-parole des experts, a déclaré à la presse à l’issue de la réunion  qu’ils ont, à cette occasion, expliqué au Directeur de cabinet du Chef de l’État l’objectif de leur mission, lequel consiste à faire une évaluation de l’économie du pays, d’examiner les questions relatives aux finances publiques, à l’endettement et à la croissance économique. Il a ajouté qu’ils vont, au courant de cette semaine, collecter de données et les analyser avant de faire des recommandations aux autorités compétentes du pays. Il a précisé que l’objectif final est de faire un rapport global de la situation à la fin de la mission, à présenter au Conseil d’administration du FMI.

Pour M. Egoumé, ce qu’on peut attendre de cette mission, c’est le point de vue des experts, leur compréhension et analyse sur la situation économique du pays et les recommandations qu’ils auront à faire à l’endroit des autorités du pays et ce qu’ils vont penser comme la bonne politique à adopter pour faire une réelle croissance inclusive qui crée des opportunités pour le peuple congolais.

M. Egoumé a affirmé que sa mission a noté qu’en ce qui concerne la politique macro-économique, des efforts étaient faits depuis 2017 pour stabiliser la situation macro-économique, précisant que cela s’observe par une inflation qui a chuté très rapidement, de même que la dépréciation du taux de change s’est réduite très fortement – le taux de change est relativement stable-ce qui prouve une bonne maitrise de la situation budgétaire.

Le haut fonctionnaire du FMI a encore dit que les déficits de la dette publique en RDC à la fin de 2018 ont été relativement faibles, malgré les dépenses relatives aux élections. Ce sont des acquis à préserver, a-t-il fait savoir. Il a indiqué par ailleurs que le Directeur de cabinet du Chef de l’État leur a expliqué que c’est pour pouvoir développer le pays et accélérer la croissance économique que le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi a mis en place son programme d’urgence de 100 jours, afin de « reconnecter le pays » dans les domaines des  infrastructures, du social, de l’éducation et de la santé.

ACP


(TN/Milor/GW/Yes)