La Commission d’intégrité et médiation électorales (Cime) a dans une déclaration rendue publique par le truchement de son président, le Révérend Elebe Kapalay, condamnée avec la dernière énergie les événements malheureux intervenus à Kinshasa et dans certaines provinces du pays suite aux élections sénatoriales.

La Cime juge inacceptable que des fils et filles de Dieu s’affrontent politiquement et violemment pour des raisons électoralistes.

Elle interpelle notamment les leaders politiques à prendre cette situation au sérieux et à sensibiliser leurs différents militants contre tout débordement dans l’expression de leurs revendications et met à cet effet, en alerte toute la classe politique congolaise contre tout déviationnisme brutal et invite les uns et les autres à privilégier la voie légale et de dialogue pour résoudre leurs différends.

En effet, la Cime rappelle aux leaders politiques et sociaux que la Rdc vient de franchir une grande étape de sa démocratie pour avoir débouché sur une première alternance pacifique de son histoire politique, compromettre cet acquis politique de taille pourrait créer des nouveaux risques de violence que personne ne souhaite.

Pour cela, la Cime est très préoccupée par les allégations de corruption qui auraient entaché les dernières élections sénatoriales, elle rappelle que la dignité d’un dirigeant découle notamment de sa stricte observance des règles éthiques et morales.

Ainsi, la Cime appelle le peuple de Dieu, les leaders religieux de tout le pays ainsi que les acteurs politiques à prier constamment pour que la paix, la cohésion nationales, la réconciliation et l’amour de la patrie.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)