La Commission d’intégrité et médiation électorales(Cime) exhorte les élus provinciaux à résister aux tentatives de corruption dénoncer dans l’opinion publique nationale par des organisations de la société civile dans le cadre des élections sénatoriales, des gouverneurs et des vice-gouverneurs des provinces.

La Cime par le truchement de son président Delphin Elebe Kapalay a indiqué qu’il a été constamment saisie par de nombreuses organisations de la société civile et certains leaders politiques sur des comportements non éthiques et illustrés par certains candidats sénateurs, gouverneurs et vice-gouverneurs afin de solliciter financièrement ou par des dons faramineux les suffrages aux élus provinciaux.

La Cime rappelle à cet effet que la notion d’éthique du dirigeant recommande le respect de la dignité de la personne humaine. Le comportement éthique du dirigeant n’affaiblit pas son autorité mais lui confère une légitimité à la hauteur des attentes de l’homme et des défis de la Rdc.

Ainsi, la Cime déconseille aux élus tout bradage de leur légitimité et recommande aux candidats de prêcher par la méritocratie. Et par la suite, elle invite la Ceni, les Cours et tribunaux à veiller sur la moralisation de la vie publique en Rdc.

Par ailleurs, la Cime demande à la population congolaise à dénoncer tout comportement teinté d’antivaleurs et encourage les institutions d’appui à la démocratie à travailler davantage dans l’accompagnement des valeurs éthiques et démocratiques.

Enfin, la Cime salue par la suite les bonnes dispositions politiques du Président Félix Antoine Tshisekedi pour qu’une réflexion approfondie soit ouverte autour du mode des scrutins indirects en Rdc.

Gisèle Tshijuka/MMC


(GTM/Yes)