C’est ce qu’a indiqué vendredi à Kinshasa M. Mutambwe Shango, chercheur congolais, lors de son intervention à la conférence «Session eau et bien-être»organisée à l’université de Kinshasa par le département de physique des sols et hydrologie.

Selon M. Mutambwe, cet aménagement ou sauvegarde s’inscrit dans le cadre de la stratégie mondiale de conservation des ressources vivantes (UICN). Il y a lieu d’imposer le maintien et le contrôle de l’eau plutôt que de la drainer et de l’assécher, comme cela a été le cas de la ville basse (communes de Lingwala, Kinshasa et Barumbu), devenue des communes résidentielles.

Il a fait savoir qu’à l’instar des provinces, la capitale de la RDC renferme des vastes étendues de zones humides riches, qui constituaient de véritables berceaux de la biodiversité tant animale que végétale. Alors que dans les pays développés ces zones marginalisées pour l’agriculture sont soit abandonnées ou drainées et utilisées intensivement pour la production agricole, à Kinshasa leur valorisation est devenue impérative pour faire face à la pression démographique et à l’insécurité alimentaire qui guette plus d’un tiers de kinois.

Le défi à relever dans cette communication est d’amener les Congolais à comprendre que le changement climatique est une menace pour la survie de l’humanité et que la préconisation et la conservation des zones humides contribuent efficacement à lutter contre ce fléau. Les zones humides, de même que les forêts, constituent des puits de carbone, a conclu M. Mutambwa. 

ACP


(ROL/PKF)