Mais aussi de participer aux débats sur les textes mis à l’ordre du jour, d’abord au cours des travaux en commissions, puis en séance publique. Il peut aussi présenter des amendements et, bien sûr, émettre un vote sur les textes.

Sur les 485 députés nationaux récemment, il y a seulement 50 femmes élues. Au cours de la deuxième législature, on a constaté que la plupart des femmes n’étaient pas très actives.

Sur les 44 qui siégeaient à l’assemblée nationale quelques unes seulement qui participer aux débats publics, mais certaines ont également proposées des lois comme la députée Ève Bazaiba Masudi.

Bien qu’on sait que dans les différentes commissions de la chambre basse, les femmes y font partie et donnent les meilleurs d’elles mêmes.

Au delà de ça, même pour accorder des interviews aux journalistes après les plénières, c’était quasiment difficile pour les femmes députées. Un exercice pourtant bien fait par leurs collègues hommes.

Pourquoi ces femmes élues ont dû mal à faire entendre leurs voix? Que ce qui est à la base de cette situation ? Autant des questions restées sans réponses. Alors qu’elles ne sont pas déjà mieux représentées, c’est une belle occasion d’être très actives.

Pour cette 3ème législature, les électeurs et électrices qui les ont mandatés attendent beaucoup d’elles.

Les 50 femmes élues doivent démontrer qu’elles sont capables de redorer l’image de la femme au parlement.

Interrogées, la population attend beaucoup de ces femmes.

« Nous attendons de nos élues un engagement sérieux au travail. Une participation active aux débats avec des interventions poignantes. Elles doivent tenir compte de l’honneur de la femme et de la nation en bannissant les anti-valeurs comme la corruption, l’immortalité et autres. Elles doivent également refuser les offres des ministres tendant à bloquer des motions, ou bloquer des lois qui sont favorables pour notre pays », a indiqué une activiste des droits de l’homme.

D’autres estiment que surtout celles qui viennent d’être élue pour la première fois doivent participer activement dans les débats, en proposant aussi des lois, et interpeller les autorités s’il est faut.

« Elles vont y arriver, si seulement elles sont en contact permanent avec leur base » a précisé une femme politique.

Pourelle.info 


(CI/Yes)