Les femmes congolaises ont, au terme d’une marche pour la paix, partie de la Gare centrale de Kinshasa, jusqu’au Palais de la Nation dans la commune de la Gombe mercredi 14 février 2024, à travers la ministre du Genre, Famille et Enfant Mireille Masangu Bibi Muloko, remis un mémorandum au directeur de cabinet adjoint du Président de la République André Wameso.

Cette marche a connu la participation organisée par ce ministère, cette activité a connu la participation de plusieurs centaines de femmes et jeunes filles œuvrant dans les institutions publiques et privées, de l’administration publique, des organisations de la société civile, des confessions religieuses, des corporations syndicales  et des partis politiques.

Des hommes engagés dans la masculinité positive, étaient également de la partie.

Dans leur mémo, les femmes congolaises ont dénoncé et condamné les velléités expansionnistes du Rwanda pour la mise en œuvre de la théorie de  remplacement déjà en cours et l’exploitation illicite des terres et ressources naturelles de la RDC.

La ministre du Genre a profité de cette occasion pour dénoncer la complicité de la communauté internationale représentée par les Etats-Unis d’Amérique, la France, la Belgique, le Royaume Uni, la Pologne pour s’être rangés aux côtés des oppresseurs et leur politique immorale de soutien aux agresseurs de la RDC d’un côté et des réponses humanitaires inopportunes de l’autre.

«Tant il y aura la guerre à l’Est du pays, les femmes se lèveront toujours pour marcher, dénoncer la guerre et encourager le gouvernement à prendre ses responsabilités pour que la paix règne à travers le pays et un soutien sans faille aux forces armées et à la police nationale congolaise, ainsi qu’aux services de sécurité pour le sacrifice qu’ils consentent en vue de défendre la patrie », a-t-elle  relevé.

Boni Tsala