À en croire les deux organisations des Nations-Unies, « les explosions, dans les sites civils sus indiqués, ont eu lieu dans la matinée causant la mort d'au moins 12 personnes déplacées et les blessures d'au moins 30 personnes, principalement des femmes et des enfants. Des dommages matériels ont également été causés aux abris et à d'autres structures humanitaires », selon leur communiqué.

« Nous condamnons avec la plus grande fermeté cet acte de violence choquant, impitoyable et ignoble qui a coûté la vie à des enfants, personnes déplacées, et leurs hôtes de la manière la plus cruelle qui soit », a déclaré Angèle Dikongué-Atangana, la représentante du HCR en RDC.

« Le HCR appelle tous les acteurs à mettre fin à cette violence insensée et à respecter le caractère sacré des sites humanitaires protégés. Nous nous faisons également l'écho des appels lancés par les familles déplacées elles-mêmes en faveur du retour de la paix, qui est un besoin urgent dans l'Est de la RDC », a plaidé Angèle Dikongué-Atangana.

« La population civile de la province du Nord-Kivu a été témoin des pires violations humanitaires depuis plus de deux ans dans des attaques sanglantes », peut-on lire dans ce communiqué rendu public le vendredi 3 mai, le HCR appelle ainsi « tous les acteurs à mettre fin à cette violence insensée et à respecter le caractère sacré des sites humanitaires protégés. Nous nous faisons également l'écho des appels lancés par les familles déplacées elles-mêmes en faveur du retour de la paix, qui est un besoin urgent dans l'Est de la RDC ».

Cette tragédie a également eu pour conséquence l'interruption du travail des humanitaires sur ce site ; ceux-là même qui apportaient de l'aide aux personnes contraintes de fuir lorsque les bombes sont tombées. On estime à 210 000 le nombre de personnes affectées dans ces zones.

Pour sa part, Grant Leaity, Représentant de l'UNICEF en RDC, a déclaré que  « cette tragédie inutile est le résultat de combats qui se rapprochent des zones densément peuplées d'enfants et de leurs familles. Nous demandons que toutes les positions militaires soient immédiatement et permanentent éloignées des zones civiles et qu'une solution pacifique soit trouvée pour mettre fin à ce conflit ».

A en croire le même communiqué, Le HCR et l'UNICEF sont solidaires des communautés affectées et réaffirment leur engagement en faveur de la paix et de la sécurité. Pendant ce temps, les FARDC et le M23 se rejettent les responsabilités de ces tirs mortels.

Gisèle Mbuyi