Le Directeur du Programme National d'approvisionnement en médicaments au Ministère de la santé publique, hygiène et prévention a souligné  qu'au cours de cet atelier, il a été question d'identifier les priorités à mettre en œuvre pour les cinq prochaines années, étant donné que le programme en cours se clôture à la fin de 2024, donc il faut des nouvelles protections qui vont couvrir 2025-2030.

cet atelier s'inscrit dans le cadre de préparation du prochain programme d'appui de l'UNFPA au Ministère de la santé publique de la RDC particulièrement sur les questions qui concernent la santé de la mère et de l'enfant.

Il a fait savoir ensuite que leur champ d'action concerne l'augmentation de la prévalence contraceptive qui est très faible au pays.

Franck Biayi, Directeur du Programme National d'approvisionnement en médicaments a déploré un fait, quand les femmes ne planifient pas les naissances, elles mettent au monde des enfants dont la famille ne sait pas prendre en charge et cela aggrave la pauvreté du ménage.

D'où l'intérêt de pouvoir réguler les naissances de telle sorte que lorsqu'on décide dans une famille de mettre au monde un enfant, il s'agira d'un enfant attendu, pour lequel la famille a préparé la venue.

Il sera pris en charge physiquement, mentalement, psychologiquement et sur le plan sanitaire.

Pour y arriver, d'où la nécessité de sensibiliser les familles, femmes et hommes de manière à ce que la régularisation des naissances soit intégrée dans la gestion de la famille .

Franck Biayi a émis le souhait que les moyens d'investissement soient disponibles pour augmenter l'offre par rapport à la demande qui va augmenter avec la couverture de la santé universelle, particulièrement la gratuité de la maternité.

Il faut à cet effet, des moyens pour acheter des médicaments et les transporter jusqu'au dernier kilomètre pour servir celui ou celle qui est dans le besoin.

Il tire enfin la sonnette d'alarme pour rappeler que la gestion du pays concerne tout le monde et si nous voulons que le pays avance, nous devons bien gérer nos familles.

Gisèle Tshijuka(GTM/PKF)