L’armée confirme ce mercredi 13 septembre, avoir reçu l'ordre de sa hiérarchie d'observer le cessez-le-feu annoncé depuis lundi par les États-Unis. Un cessez-le-feu qui concerne, selon la déclaration du Conseil de sécurité nationale de la Maison Blanche de lundi, tous les belligérants impliqués dans les combats autour de Goma.

Selon le porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, le lieutenant-colonel Guillaume Ndjike, « c'est effectivement cet ordre qui justifie l'accalmie observée depuis quelques jours sur les différentes lignes de front en territoires de Masisi et Nyiragongo ».

Bien avant cette déclaration, les FARDC ont affirmé, mardi 12 décembre, n’avoir reçu aucun ordre hiérarchique au sujet de l’observation d’un cessez-le-feu dans le cadre des opérations en cours dans le Nord-Kivu.

Ce cessez-le-feu a été annoncé lundi 11 décembre.

Le porte-parole du gouverneur militaire au Nord-Kivu affirmait que les troupes restent en opération, aussi longtemps que l’ennemi occupe des territoires congolais.

Les États-Unis ont salué, le 11 décembre, le cessez-le-feu de 72 heures auquel se sont engagées les parties au conflit dans l’est de la République démocratique du Congo.

« Cette évolution fait suite aux mesures de confiance obtenues lors du voyage de la directrice du renseignement national (DNI), Avril Haines, les 19 et 20 novembre en RDC et au Rwanda, et à ses entretiens ultérieurs avec les présidents Félix Tshisekedi de la RDC et Paul Kagame du Rwanda », peut-on lire sur le site web de la Maison blanche.

La RDC et le Rwanda ont exprimé leur soutien à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 72 heures pour faire avancer la mise en œuvre des mesures de confiance, afin de protéger les civils et désamorcer les tensions dans l’Est de la RDC.

« Le gouvernement américain utilisera ses services de renseignement et ses ressources diplomatiques pour surveiller les activités des forces armées et des groupes armés non étatiques pendant le cessez-le-feu. Les Etats-Unis sont par ailleurs favorables à la reprise des processus de Nairobi et de Luanda visant à s’attaquer aux facteurs actuels et historiques qui perpétuent cette crise de longue date », rappelle la Maison blanche.


MMC / RO